Le Bénin se dote d’un système de gestion des flux migratoires

Selon Nassirou Afagnon, chargé de projet de l’OIM, « c’est un système qui permet d’avoir de façon précise les informations sur le nombre de personnes qui traversent les frontières à l’entrée ou à la sortie ». Outre les informations sur les entrées et les sorties, le dispositif mis en place permet selon l’expert, d’avoir des informations sur les modes de transport utilisés. Nassirou Afagnon a par la suite ajouté que c’est « un système qui se retrouve ou qui peut être retrouvé tant au niveau des frontières terrestres qu’aux frontières maritimes et aéroportuaires ». A l’en croire, le pays qui en bénéficie peut faire l’option de le positionner au niveau de la frontière qu’il souhaite. « C’est un système flexible qui s’adapte facilement à ce qui est existant », a-t-il précisé indiquant qe cela n’entre pas en contradiction avec ce qui existe.
Examinant le contexte actuel de crise un dans le monde, l’ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi Konishi a souligné que la sécurité des frontières est devenue une « préoccupation majeure de toutes les nations ». La mise en place d’un dispositif adéquat de sécurité au niveau de la frontière, selon lui, devient impérative. Pour lui, l’installation du système d’information, d’analyse et de gestion des flux migratoires à Malanville répond à un besoin crucial de prise en charge efficace de la sécurité des personnes et des biens à travers « la collecte, la gestion, la transmission, l’analyse et le stockage des données ».
Le diplomate japonais aurait été marqué, lors de l’une de ses visites dans à la frontière nord du Bénin avec le Niger, par la lenteur dans le traitement de la vérification des informations des voyageurs. Les difficultés liées à la sécurisation des frontières terrestres, notamment dans cette zone qui est une porte de transit vers l’Algérie et la Lybie, aurait aussi motivé l’installation de ce système aux frontières du Bénin.
Convaincu de l’efficacité du dispositif, le représentant le DGPR, Florent Agbo a formulé le vœu qu’il soit étendu à d’autres frontières. Il a cité entre autres les postes frontaliers de Porga, de Tchikandou, et les autres postes frontalières situés dans la région méridionale du pays.
Le système d’information, d’analyse et de gestion des flux migratoires de Malanville a été financé par le Japon à travers le projet d’appui à la gestion des frontières dans le Nord-Bénin. Sa réalisation dénote de la volonté de l’ambassadeur du Japon près le Bénin à aider les autorités étatiques à améliorer le mode de gestion des frontières.
Le Bénin est le 21ème pays à exploiter ce système développé par les experts de l’OIM. 

Source : https://www.24haubenin.info/?Mise-en-place-d-un-systeme-de-gestion-des-flux-migratoires-au-Benin

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