Naufrage au large de la Mauritanie : 27 morts, un seul survivant

Un naufrage au large de la Mauritanie a causé la mort jeudi de 27 migrants, selon le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). Un seule personne a survécu, un Guinéen retrouvé sur une plage de Nouadhibou, à l’ouest de la Mauritanie.

Un nouveau naufrage au large de Nouadhibou, en Mauritanie, a provoqué la mort de 27 migrants, a indiqué vendredi 7 août le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). Dans un premier temps, l’agence onusienne avait évoqué jeudi la disparition de 40 personnes avant de revoir le bilan du drame à la baisse.

Le naufrage au large de la Mauritanie a été confirmé à l’AFP par une source sécuritaire, qui a précisé qu’il avait eu lieu dans les eaux internationales, « bien loin » des rivages de ce pays d’Afrique de l’ouest situé entre le Sénégal et le Sahara occidental.

« Nous avons trouvé l’unique rescapé » sur une plage de Nouadhibou, selon les dires » du survivant guinéen, a précisé cette source s’exprimant sous couvert d’anonymat. Le naufragé a affirmé que « lui-même et ses amis venaient du Maroc et se rendaient aux Canaries ». « Notre bateau a eu une panne. Pendant longtemps nous n’avons pas eu de secours. Ce fut ensuite le sauve-qui-peut », les occupants se jetant à la mer, a-t-il expliqué depuis son lit d’hôpital, selon des propos rapportés par cette source. « Ils sont tous morts, je pense. Je suis le seul survivant » a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le HCR a précisé que « les personnes à bord [de l’embarcation] se sont retrouvés bloquées en mer et ont commencé à souffrir d’une déshydratation sévère ». Les passagers étaient originaires d’Afrique de l’ouest, principalement de Guinée, ajoute l’agence onusienne.

« Ces décès sont évitables et ils peuvent être évités », a jugé Vincent Cochetel, envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale, cité dans le communiqué. « Nous devons agir pour réprimer les passeurs et les trafiquants qui font de fausses promesses aux réfugiés et aux migrants sur des traversées en toute sécurité vers l’Europe », a-t-il souligné.

Un drame similaire avait déjà eu lieu au large de la Mauritanie en décembre dernier, provoquant la mort de plus de 60 migrants africains.

Cette route migratoire était très empruntée par les migrants désireux de rejoindre les Canaries jusqu’au milieu des années 2000. Mais les mesures prises par l’Espagne ont permis de réduire le flux des départs, au point qu’un centre d’accueil pour migrants à Nouadhibou a été fermé. Au même moment, les migrants empruntaient en nombre les trajets méditerranéens vers l’Espagne, la Grèce ou l’Italie. Mais la route occidentale connaît un relatif regain depuis plus de deux ans, en raison des mesures prises contre la migration transitant par la Libye, selon l’OIM.

SOURCE : https://www.infomigrants.net

Partager :
Facebooktwitterlinkedinmail

Laisser un commentaire

En poursuivant votre navigation sur ce site ou en cliquant sur En savoir plus...

The cookie settings on this website are set to "allow cookies" to give you the best browsing experience possible. If you continue to use this website without changing your cookie settings or you click "Accept" below then you are consenting to this.

Close