Les flux de migrants africains redéfinissent les problèmes de sécurité en Afrique

Le dynamisme des flux de migrants clandestins africains continue à présenter des opportunités d’exploitation pour les groupes extrémistes violents et criminels.

  • Les migrants africains des principaux pays d’origine des migrations qui avaient pour destination l’Europe se dirigent depuis 6 ans maintenant vers l’Afrique du Nord.
Principaux pays d’origine des arrivants africains en Europe via la Méditerranée

*données de 2019 jusqu’au 30 novembre 2019
Sources des données : Frontex et HCR

  • Le voyage des migrants continue à être dangereux. Plus de 17 000 décès ont été enregistrés en Méditerranée depuis 2014. Les Nations unies estiment que les migrations clandestines par la voie terrestre en Afrique sont deux fois plus mortelles que celles par la voie maritime.
  • Qu’ils se dirigent vers l’Europe ou d’autres régions d’Afrique, les migrants africains, incapables de se déplacer légalement, voyagent clandestinement et sont donc plus susceptibles de subir une forme ou une autre de violence pendant leur périple et à leur destination.
  • L’immigration clandestine en Afrique a créé un marché lucratif pour la traite des êtres humains, évaluée à 765 millions de dollars par an sur la seule route transsaharienne. Une partie considérable de cet argent alimente les groupes extrémistes criminels et violents qui utilisent les fonds pour saper et déstabiliser les gouvernements.
  • L’Afrique connaît ces flux de migrants clandestins alors que sa jeune population en constante expansion se déplace davantage vers les villes et cherche à l’étranger des possibilités de formation et de travail. Le dynamisme des flux de migration est, par conséquent, susceptible de se poursuivre dans un avenir prévisible.
  • Les migrations peuvent présenter des avantages considérables, comme la disponibilité accrue de jeunes travailleurs et les envois de fonds des migrants qui contribuent au développement économique de leurs pays d’origine.
Envois de fonds, investissements directs étrangers, aide publique au développement et flux de capitaux privés dans les pays à revenu faible et intermédiaire

Sources : Estimations des experts de la Banque mondiale, Indicateurs du développement dans le monde et statistiques de la balance des paiements du Fonds monétaire international (FMI).

SOURCE : Centre d’études stratégiques de l’Afrique 14 janvier 2020

 

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